Last Man Riding Stephane Berger
N’étant pas un cycliste très doué pour l’orientation sur les grandes distances je me suis rabattu cette saison sur une formule au format original, à savoir les épreuves du Last Man Riding.
Alors quésako ? C’est très simple, il s’agit de tourner comme un hamster sur un circuit, toujours le même, en général une petite vingtaine de bornes, pendant le temps qu’il faut pour en avoir marre, à savoir sa propre limite, le vainqueur étant le dernier à rester en selle.
Dis comme ça, cela pourrait paraître rébarbatif mais l’ambiance étant super bonne, aucune prise de tête, on finit par oublier les tours…jusqu’à un certain point…
J’oubliais de préciser, on a 1h et pas une seconde de plus pour boucler le tour. Au delà c’est l’élimination. Sachant, car sinon ce ne serait pas drôle, que les circuits comportent toujours du Dénivelé.
Et donc un nouveau départ à chaque heure avec un peloton qui s’amenuise au fil des heures.
L’épreuve aurait d’ailleurs pu tout aussi bien s’appeler Highlander (réf de cynéphile).
En ce qui me concerne, les 2 premières manches ne se sont pas déroulées comme prévu car la première à Arbois dans le Jura m’a vue être éliminé après 14h de course suite à une crevaison et une panne de lampe.
La deuxième en Champagne, élimination au bout de 10h suite à la casse de ma patte de dérailleur arrière.
Ouf, la troisième, en Savoie, à la station de la Rosière s’est correctement déroulée et je jette l’éponge après 28 tours, soit 440 kms pour 10900m D+ et une 6è place. Je prends d’ailleurs à l’issue de l’épreuve la tête du classement général que je vais garder après la quatrième manche de Lugny en Saône et Loire où je viens prendre une belle seconde place après 30 tours et 620 kms pour 9000m D+.
La dernière manche aura lieu en Normandie le 30 août.
J’encourage vraiment tout le monde à faire ce format très convivial où chacun fait en fonction de ses possibilités.